suite de la réflexion du SNCC....
Jusqu’où aimer ses enfants ?
Reconnaissons que la société actuelle place un impératif : aimer ses enfants et être aimé d’eux. Il y a une valeur affective de l’enfant qui ne cesse de grandir depuis le siècle des Lumières. Il en est de même du couple et de la famille. Et si l’enfant a été bien souvent considéré, dans les temps anciens, comme un « petit diable » à éduquer, il est aujourd’hui un « ange » à choyer. Il faut le laisser s’exprimer, l’écouter pour qu’il se développe pleinement et harmonieusement en lien avec son entourage. Il suffit de prendre en compte les réflexions pédagogiques des éducateurs pour s’en apercevoir : il y a une réelle « promotion » du dialogue égalitaire signifiant par là que l’enfant est capable de s’humaniser. Cela est heureux.
Mais s’il est bon qu’un enfant soit écouté, désiré, aimé, soutenu dans ses capacités pour s’auto développer, jusqu’où aller pour ne pas en faire un enfant roi ? Très concrètement, que faire de ses désirs de toute puissance, de ses réactions agressives, de ses insatisfactions, des conflits qu’il génère ? Sans compter que l’investissement affectif sur un enfant risque parfois de se faire au détriment de l’investissement conjugal. Vouloir coûte que coûte donner la responsabilité éducative aux parents connaît paradoxalement une limite, soyons-en conscients !
Mars 2011 – SNCC – Flavie Lévêque Session lancement « en famille avec Dieu »