Vers Noël, tenter de " lâcher prise"...

  Abandon et lâcher prise (propos inspiré d'un article de  croire.com)

Ces 2 expressions peuvent évoquer  l’idée de baisser les bras, alors qu'en réalité ils nous mettent  en action!  Il faut donc s’entendre sur ce qu'ils veulent dire  ... Et peut être qu'en ce temps de l'avent nous pouvons particulièrement nous laisser interpeller par ce qui suit...

"L’abandon", c’est laisser Dieu être en nous,  pour devenir vraiment soi-même. C’est le contraire de la maîtrise. C’est le contraire de serrer les mains et les poings. Si je vis une dé-maîtrise, c’est pour être plus libre et plus vivante!  Mais c'est d’abord un combat, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Un combat pour arrêter tous nos trucs : vouloir tout mener, tout comprendre, tout prendre.

L'abandon, c'est se laisser travailler par quelqu’un qui nous habite, qui nous aime et qui sait par où il faut nous conduire pour être des vivants . C’est recevoir quelqu’un qui veut me donner la vie. Pour recevoir quelque chose, j’ai besoin concrètement d’avoir la main vide. Si elle est déjà pleine, je ne peux rien recevoir, je suis déjà pleine. Pour recevoir la vie, qui est un don,  il faut que je lâche, que je sois prête à écouter, à entendre ce qui m’est dit, et à marcher sur le chemin qui m’est proposé. 

 "Lâcher prise" c'est finalement lâcher ce qui m’empêche réellement de vivre:  des choses ou des idées auxquelles je suis très attachée, des idées qui me collent à la peau et qui "m'enferment", qui finalement font obstacle à un chemin de vie, c'est à dire à  la volonté de Dieu pour moi... Oui, il y a des moment où cela arrache, fait mal, dérange, déloge. Mais  c’est pour me faire avancer plus au large, plus profond, alors est ce que ça ne vaut pas le coup?